Numéro |
Reflets phys.
Numéro 37, décembre 2013-janvier 2014
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Page(s) | 18 - 21 | |
Section | Dossier « supraconductivité » | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/201337018 | |
Publié en ligne | 13 janvier 2014 |
Faute d’entrer par la bonne porte : les jeunes et longues années de la supraconductivité (1911-1940)
(1) Laboratoire Souterrain Bas Bruit, UMS 2202 UNSA/CNRS/OCA, La
Grande Combe, 84400 Rustrel
(2) Fritz-Haber Institut des MPG et
Max-Planck Institut fur Wissenschaftgeschichte, Boltzmannstr. 22, 14195
Berlin,
Allemagne
(3) Universite Denis Diderot Paris 7
Voici un siècle, la découverte de la supraconductivité fut le fruit d’une politique déterminée des Pays-Bas de soutien à la recherche et l’enseignement pour maintenir leur rang, et de l’obstination d’un élève de Van der Waals, Heike Kamerlingh Onnes, qui comprit que pour aller plus bas vers le zéro absolu de température, il fallait désormais mettre en oeuvre des moyens industriels.
Bientôt, avec la nouvelle mécanique quantique, la supraconductivité suscita l’intérêt de la jeune génération de théoriciens. En 1933, Meissner et Ochsenfeld mettaient en évidence l’expulsion complète du champ magnétique du volume d’un supraconducteur. Pour les frères London, cette expulsion était un diamagnétisme parfait : le concept d’état macroscopique quantique venait d’être inventé.
© SFP 2013
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