Numéro |
Reflets phys.
Numéro 63, Octobre 2019
Physique et matériaux anciens
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Page(s) | 32 - 37 | |
Section | Comportement macroscopique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/201963032 | |
Publié en ligne | 25 novembre 2019 |
Craquelures et art : le temps et la matière
Laboratoire FAST (Université Paris-Saclay et CNRS UMR 7608), Bâtiment Pascal (bât. 530), rue André Rivière, Campus universitaire, 91405 Orsay
On s’intéresse à la matière qui constitue une peinture d’art, c’est-à-dire une succession de couches picturales déposées sur un support. Cet ensemble est complexe de par sa composition et sa géométrie (différentes couches superposées). Il est le siège de nombreux phénomènes physiques et chimiques qui apparaissent à plusieurs moments dans la vie de l’œuvre.
Différents types de dégradations altèrent ou modifient la perception du tableau au cours du temps. Les craquelures sont parmi les plus apparentes. Leur étude permet de caractériser certaines propriétés mécaniques de la matière constituant la peinture et ainsi de révéler de nombreux secrets sur l’œuvre. Le réseau de craquelures constitue donc « l’empreinte digitale d’un tableau » et en cela peut aider à authentifier des œuvres.
© SFP 2019
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