Numéro |
Reflets phys.
Numéro 57, Avril 2018
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Page(s) | 20 - 23 | |
Section | Avancées de la recherche | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/201857020 | |
Publié en ligne | 4 mai 2018 |
Viscosité d’une suspension de bactéries : des efforts individuels aux efforts collectifs
1
Laboratoire FAST, Université Paris-Sud, CNRS UMR 7608, 91405 Orsay
2
Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris-Sud, CNRS UMR 8502, 91405 Orsay
3
Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (ESPCI, Université P. et M. Curie, Université Paris Diderot, CNRS UMR 7636), 10 rue Vauquelin, 75005 Paris
*
auradou@fast.u-psud.fr
**
carine.douarche@u-psud.fr
***
eric.clement@upmc.fr
En 1906, Albert Einstein [1] a montré que l’ajout de particules sphériques solides dans un fluide augmente sa viscosité. En est-il encore ainsi quand les particules sont « actives » (c’est-à-dire motiles) ? Des expériences récentes avec des suspensions de bactéries Escherichia coli, qui sont de type « pousseur », démontrent un effet opposé : aux faibles taux de cisaillement, la viscosité macroscopique du liquide chute jusqu’à devenir nulle.
Ce phénomène vient essentiellement du fait que la puissance motrice des bactéries contribue à la puissance mécanique fournie au fluide pour assurer son écoulement, cette contribution ayant une valeur nette non nulle en raison de l’organisation de la nage des bactéries soit individuellement, soit collectivement.
© SFP 2018
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