Numéro |
Reflets phys.
Numéro 25, juillet-août 2011
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Page(s) | 20 - 23 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/20112520 | |
Publié en ligne | 25 juillet 2011 |
Genèse de l’atome de Rutherford
Institut de Physique Nucléaire, CNRS/IN2P3, Université Paris-Sud 11, 91406 Orsay
Comme le souligne Gaston Bachelard dans L’activité rationaliste de la physique contemporaine, « la pensée logique a tendance à effacer sa propre histoire. Il semble en effet que les difficultés de l’invention des notions n’apparaissent plus dès qu’on peut en faire l’inventaire logique. Dans l’état actuel de la science il va quasiment de soi que l’existence du corpuscule négatif dans l’atome permette d’affirmer l’existence d’un corpuscule positif. On ajoute tout de suite, comme une raison péremptoire : Il faut bien que l’électron soit associé à un corpuscule de charge électrique égale et contraire puisque l’atome intégral est électriquement neutre. Ce raisonnement efface toute une période de l’histoire. » [1]
La proposition d’un modèle d’atome par Rutherford en 1911 s’inscrivait dans un contexte particulier que nous allons essayer d’illustrer en utilisant des extraits de documents d’époque.
© SFP 2011
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