Atomes froids : réseaux optiques et horloges
(1)
Laboratoire Kastler Brossel, École Normale
Supérieure, 24 rue
Lhomond, 75231
Paris Cedex 05
(2)
SYRTE, Observatoire de Paris, 61 avenue de l’Observatoire,
75014
Paris
Le domaine des « atomes froids » est en expansion. L’interaction lumière-matière permet de refroidir un gaz en dessous du microkelvin et de le piéger dans le vide. À partir des condensats de Bose-Einstein, on extrait des « lasers à atomes ». On sait aussi faire varier l’interaction entre les particules. Piégés dans des réseaux optiques avec des ondes stationnaires, les atomes ultra-froids, en particulier fermioniques, fournissent des systèmes modèles pour la physique de la matière condensée.
L’utilisation d’atomes froids pour les horloges a permis d’obtenir un gain considérable sur l’exactitude, offrant des possibilités fascinantes de tests de physique fondamentale. Une nouvelle révolution s’annonce avec les horloges optiques.
© SFP 2010