Numéro |
Reflets phys.
Numéro 63, Octobre 2019
Physique et matériaux anciens
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Page(s) | 43 - 46 | |
Section | Comportement macroscopique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/201963043 | |
Publié en ligne | 25 novembre 2019 |
Des peintures des Primitifs flamands à l’impression 3D. Comment jouer avec des couches colorées translucides ?
Institut Pprime (CNRS UPR 3346 et Université de Poitiers), BP 30179, 86962 Futuroscope Chasseneuil Cedex
* lionel.simonot@univ-poitiers.fr
Avec l’invention de la peinture à l’huile au XVe siècle, la couleur prend une autre dimension : elle se construit dans l’épaisseur de la matière picturale. En effet, le nombre de couches déposées module la clarté et la saturation de la couleur, tandis qu’un fond blanc diffusant donne l’impression d’une lumière provenant de l’arrière du tableau tel un rétro-éclairage.
Étudier la matière picturale comme un composant optique permet de simuler l’apparence d’un tableau, aide qui peut être précieuse lors d’une opération de restauration sur les couches picturales.
Cette approche est aussi à la source de procédés innovants d’impression 3D couleur s’inspirant de la technique des peintres de la Renaissance.
© SFP 2019
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