Lumière et obscurité : comment (mieux) décoder l’Univers
La pollution lumineuse : un poison pour l’astrophysique
Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM), UMR 7326 CNRS/Université
Aix-Marseille, Pôle de l’Étoile Site Château-Gombert, 38 rue Frédéric Joliot-Curie, 13388
Marseille Cedex 13
Pour les astrophysiciens, la lumière constitue le principal vecteur d’information pour comprendre l’Univers. La qualité des données obtenues est un paramètre majeur qui conditionne la qualité de l’interprétation et l’appréhension de la physique sous-jacente. Il est donc primordial de minimiser tous les effets parasites, qu’ils soient d’origine humaine ou non, qui polluent les signaux captés.
Dans cet article, nous verrons quelles informations astrophysiques sont contenues dans la lumière reçue du ciel. Puis nous analyserons ce que nous apprend l’absence de lumière dans certaines portions du spectre lumineux. Enfin, nous évoquerons la mobilisation pour diminuer la pollution lumineuse d’origine humaine.
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