Numéro |
Reflets phys.
Numéro 1, septembre-octobre 2006
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Page(s) | 17 - 19 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/2006008 | |
Publié en ligne | 1 mars 2009 |
Chercheurs et vulgarisation
Pour la Science, 8 rue Férou, 75006 Paris
Auteur de correspondance : maurice.mashaal@pourlascience.fr
Le chercheur est, souvent à son insu, à la fois un consommateur et un producteur de contenus scientifiques vulgarisés. Et pour mieux atteindre ses objectifs, le vulgarisateur doit mettre la science en contexte, c’est-à-dire inscrire les découvertes et les avancées scientifiques dans la matrice humaine, sociale et culturelle qui les a produites. Une chose trop rarement faite. À passer sous silence les aspects non scientifiques de l’activité scientifique, à présenter une image idéalisée et désincarnée de la science, on court des risques. En faisant cela, on peut certes satisfaire ceux qui recherchent dans la science de quoi rêver ou s’étonner, satisfaire ceux qui y recherchent des vérités éternelles, non soumises aux vicissitudes humaines et sociales. Mais, en même temps, on contribue à déshumaniser la science et à la séparer de la culture. Cela éloigne encore plus de la science les personnes qui n’ont pas d’emblée l’âme scientifique.
© SFP, 2006
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