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Reflets phys.
Numéro 77, Février 2024
Transition énergétique : les défis de la défossilisation
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Page(s) | 116 - 121 | |
Section | Gestion des sources électrogènes non pilotables | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/202477116 | |
Publié en ligne | 29 février 2024 |
Dans quelles conditions fonctionnerait le mix électrique prévu pour la France par la loi sur la transition énergétique ?
1
Hydro21 (Centre européen de l’hydroélectricité, www.hydro21.org)
2
GIRE (Groupe pour une expertise indépendante et rationnelle sur l’énergie), Grenoble
La transition énergétique prévoit de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique, pour augmenter celles de l’éolien et du solaire. Or, ces énergies intermittentes nécessitent des moyens pour rééquilibrer le réseau. Nous en dégageons les ordres de grandeur, grâce à une méthode initiée pour la transition énergétique allemande (Energiewende).
En ce qui concerne le mix retenu pour la France, un quart de la production intermittente, 44 TWh, devrait être transféré entre périodes de surplus et de manque. Ce serait possible avec un stockage de grande taille – 15 TWh de volume et 45 GW de puissance – qui malheureusement dépasse largement les moyens connus (barrages hydroélectriques, batteries…). Sans ce stockage, les centrales à combustibles fossiles pallieraient la demande, dégradant ainsi l’empreinte carbone. Ceci se voit déjà dans les résultats de la décennie écoulée en Allemagne et en Europe.
© SFP 2024
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