Numéro |
Reflets phys.
Numéro 40, juillet-août 2014
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Page(s) | 4 - 8 | |
Section | Images de la physique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/refdp/201440004 | |
Publié en ligne | 7 août 2014 |
Physique des mouvements rapides chez les plantes
1
Laboratoire IUSTI, CNRS UMR 7343, Aix Marseille
Université, 13453
Marseille
2
Laboratoire Interdisciplinaire de Physique, CNRS UMR 5588, Université de
Grenoble-Alpes
3
Laboratoire de Physique de la Matière Condensée, CNRS UMR 7336, Université
Nice Sophia Antipolis
Dépourvues de muscles, certaines plantes mettent en œuvre des mouvements dont la fulgurance est comparable à celle des animaux. Nous montrons dans cet article que beaucoup de ces mouvements, nécessités par la reproduction ou la nutrition, ont la même base physique : une instabilité mécanique qui libère de l’énergie élastique stockée. Deux grands types d’instabilités mécaniques sont utilisés par les plantes pour amplifier la vitesse de leur mouvement : les ruptures solides ou liquides (cavitation) pour la propulsion des graines ou des spores de fougères, et les instabilités de flambage élastique pour les pièges des plantes carnivores, telles que la Dionée ou l’utriculaire.
© SFP 2014
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